S’appuyant sur le Tao et les trajets de méridiens énergétiques chinois, le Yin Yoga est né dans l’intention de procurer au corps et au mental un profond relâchement.
“Yin” fait référence au lâcher-prise, au féminin, à l’acceptation.
Le Yin Yoga invite à plonger dans les profondeurs de soi : corps, mental, émotions et souffle…
Il cible les tissus conjonctifs, réseaux de fascias, tendons, ligaments, jusqu’à la structure-même du squelette.
Il permet d’expérimenter le non-faire et d’entrer dans l’être: lorsque l’on s’abandonne à la posture, qu’est-ce qui naît en soi?
Le “Yang”, à l’inverse, fait référence à l’action et au masculin.
Il désigne tous les “styles” posturaux physiques du Yoga: Hatha, Vinyasa, Ashtanga etc.
Après des années de pratique et d’enseignement du Yin Yoga, je propose depuis quelques mois des cours qui mixent le Yin et le Yang.
Les corps trop laxes ont particulièrement besoin d’expérimenter la tonicité du corps. Les corps raides bénéficient également de cette tonification, cela leur permettant d’appréhender plus finement les tensions, pour s’en défaire.
Après avoir éveillé l’engagement (Yang), le corps peut se relâcher et s’abandonner (Yin).
Physiologiquement, les postures sont bien plus bénéfiques si les postures alternent savamment entre engagement et relâchement.
L’accent est mis sur le juste placement du corps, notamment du bassin), avant de s’abandonner (Yin).
Ainsi, les ligaments sont protégés et non sur-étirés (ce qui est le risque d’une pratique purement Yin pour des personnes hyperlaxes) ni traumatisés (ce qui est le risque pour une personne raide).
Les tissus conjonctifs, qui, entre autres, constituent la gaine des fibres musculaires et des organes, sont mobilisés dans leur globalité : tout le corps est mobilisé en douceur et profondeur. Avec le mouvement s’éveille la vitalité, la force et l’énergie, dans un processus de régulation et d’équilibre.
Les cours sont enrichis d’une approche ayurvédique !